Le grand répertoire des piercings : noms et emplacements

Piecings Oreille : la constellation créative

La grande vague de piercings “cartilage” (hélix, double/triple, industrial, etc.) explose au début des années 1990 avec la scène body-mod moderne. Le rook, l'industriel et le daith sont popularisés — et nommés — par le pierceur Erik Dakota ; le daith vient d’un clin d’œil à l’hébreu da’at (“connaissance”), raconté par Dakota lui-même dans The Point - Journal of Body Piercing.

Besoin de détails côté oreilles ? File lire notre guide complet des piercings d’oreilles : tailles, soins, erreurs à éviter.

 

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Piercings Nez : entre tradition et modernité

Le piercing de narine possède une riche tradition en Asie du Sud. Les collections et essais du Metropolitan Museum of Art rappellent le rôle culturel de la nath (anneau de nez) dans plusieurs régions d’Inde. Les historiens divergent sur la date d’introduction (certains évoquent une diffusion moghole à partir du XVIᵉ siècle ; d’autres des sources plus anciennes) ; dans tous les cas, l’iconographie est abondante du XVIᵉ au XXᵉ siècle.

Pour aller plus loin sur le nez, jette un œil à notre article dédié au piercing du nez — clair, pratique et sans blabla.

 

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Piercings Lèvres & Bouche : pop culture et anatomie

Des ornements buccaux existent depuis des siècles : labrets d’Afrique de l’Est, disques des peuples Arctiques, bijoux d’orfèvrerie mésoaméricaine… La bouche a toujours été un territoire d’expression sociale et esthétique. Aujourd’hui, la cartographie est précise : au-dessus de la lèvre, Monroe et Madonna jouent les icônes, Médusa et Jestrum encadrent le philtrum, Ashley traverse la lèvre, tandis que les duos Snake / Spider / Angel / Shark / Dahlia bites dessinent des symétries assumées. Côté langue, le barbell central reste un classique, les Venom (double) intensifient l’effet, et le Smiley (frein supérieur) révèle un anneau à chaque sourire.

La priorité demeure la santé du tissu : perçage par un professionnel, hygiène douce, rinçages après les repas, et patience pendant la cicatrisation. Le matériau fait la différence : privilégie le titane grade implant ASTM F-136 à filetage interne ou push-fit, biocompatible, léger et non allergisant, idéal pour des zones en mouvement constant. Une fois guéri, on peut varier les styles — titane brut ou PVD or, pavages de zircones ou touches opales — sans sacrifier le confort.

Bref, un piercing de lèvres ou de langue réussi, c’est un geste culturel revisité par la technique moderne : placement précis, entretien simple, et matériaux irréprochables pour un résultat durable et élégant.

 

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Piercings Visage : du rite ancestral au statement moderne

Au fil des cultures, se percer le visage a tour à tour servi de marque d’appartenance, de rite de passage ou de protection symbolique. Ce qui change d’une époque à l’autre, c’est l’endroit choisi : un point central pour attirer le regard et “ouvrir” la perception, une ligne horizontale pour affirmer la symétrie et l’autorité, une pose en périphérie pour suggérer le mouvement ou l’insoumission. Dans la modernité, ces intentions se traduisent en une vraie grammaire visuelle : un trait qui relie (effet “pont”), un point qui sacralise le centre (focus), une paire qui équilibre les traits, ou un éclat décalé qui casse les codes.

Le visage, parce qu’il parle en premier, transforme chaque bijou en signe : manifeste punk des 90’s, minimalisme éditorial, clin d’œil mystique, jeu de symétries ou micro-détails “couture”. Le code n’est plus imposé par un groupe : il est personnel. On choisit l’emplacement comme on choisit une typographie : pour dire quelque chose de soi et orienter le regard là où l’on veut qu’il se pose.

 

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Piercings Buste : une ode à nos courbes

Des bijoux au torse, on en voit dès les premières scènes body-mod des 90’s (nipple rings iconiques) puis dans la pop des années 2000 avec la vague nombril/underboob. Aujourd’hui, on joue la carte graphique : clavicules soulignées, point(s) lumineux au décolleté, axe du sternum qui guide le regard.

La grammaire est simple : barbells aux tétons (horizontal ou vertical) pour la tenue et la symétrie ; microdermals pour ponctuer le décolleté ; surface bars sur clavicules, sternum ou sous-poitrine pour tracer des lignes nettes. On respecte l’anatomie, on évite la compression, on laisse le temps de cicatriser : le résultat, c’est une signature élégante qui se glisse sous une chemise… ou se révèle au grand jour.

 

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Piercings Parties intimes

Nous adorerions afficher des schémas propres, minimalistes, pédagogiques. Mais les règles du web refusent les visuels d’un sexe à titre éducatif ! Voici malgré tout notre guide tout-en-texte, simple et précis :

Piercings à la Vulve

• VCH – Vertical Clitoral Hood : traverse le capuchon clitoridien à la verticale (pas le clitoris). Souvent un barbell courbé ; très courant.
• HCH – Horizontal Clitoral Hood : même idée à l’horizontale ; nécessite un capuchon bien défini.
• Triangle : passe sous le capuchon, en arrière du clitoris. Sensations particulières ; demande une main experte.
• Lèvres internes (minora) : anneaux simples ou multiples, parfois en “échelle”.
• Lèvres externes (majora) : réalisable selon l’anatomie (anneaux ou surface).
• Fourchette : à l’arrière de la vulve (commissure postérieure) ; barbell courbé ou surface.
• Christina / Pubic : piercing de surface sur le mont de Vénus ; surface bar ou courbé.
• Nefertiti : variante longue, plus rare et très technique.
• Princess Albertina & clitoris direct : placements hautement spécialisés (urètre ou clitoris) ; souvent non proposés pour raisons de sécurité.

Piercings au Pénis

• Prince Albert (PA) : traverse l’urètre et sort sous le gland. C’est l’un des piercings génitaux les plus courants ; demande une hygiène irréprochable pendant la cicatrisation.
• Reverse PA : variante sortant sur le dessus du gland. Plus technique, pas proposé partout.
• Frenum : barbell horizontal au niveau du frein. Peut se décliner en “échelle” de plusieurs barbells le long de la face inférieure du pénis (frenum ladder).
• Lorum : frenum placé très bas, vers la jonction avec le pubis (“low frenum”).
• Hafada (scrotum) : anneaux ou barbells sur la peau du scrotum, simples ou en série. La souplesse de la peau permet des compositions variées.
• Guiche : piercing du périnée, entre scrotum et anus ; surface bar ou barbell courbé. Très position-dépendant, demande une main experte.
• Apadravya : barbell vertical traversant le gland, en passant par l’urètre. Piercing avancé, réservé à des studios hautement spécialisés.
• Ampallang : barbell horizontal à travers le gland. Comme l’Apadravya, c’est un piercing complexe, avec critères anatomiques stricts et suivi très sérieux.